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Quand Markus Shwartz embrasse la culture Haïtienne/ When Markus Shwartz Embraces Haitian Culture

On aurait pu le comparer à un Haïtien natif-natal tant qu’il est lié à nos moeurs et coutûmes et surtout à notre musique si diversifiée. Tel est le cas du percussionniste americain Markus Schwartz d’origine Danoise qui a lancé son deuxieme album intitulé: “Tanbou nan lakou Brooklyn (Haitian Drums In the Brooklyn Yard)”.

Cet album produit par le percussionniste lui même, réunit un éventail de pièces au parfum de rythmes fokloriques avec des influences du jazz, du latin, du rock and roll et du hiphop avec la participation des chanteurs Erol Josué, James Germain, Eddy Francois, des bassistes Jean Daniel “Dadi” Beaubrun, Uganna Ogegwo, du trompettiste de jazz Jean Cazé, des saxophonistes Jowée Omicil, Jeff Bellard et de Jacques Schwarz-Bart.

Auteur de deux c.d “Simido” et “ Tanbou nan lakou Brooklyn ” le percussionniste Markus est né en 1965 a Copenhague (Dannemark). A l’âge de deux ans ses parents ont émigre dans la ville de Boston (Massachaussets). Il a passé un bon laps de temps là-bas ensuite il s’est établit définitivement en Californie (San Francisco) dans le West-Coast. Apres avoir décroché son diplôme en communication, il s’interessa énormément à la musique, plus particulièrement aux tambours, aux percussions notamment ceux en provenance d’Haïti.

C’est grâce à Jean Raymond Giglio du groupe Foula qui habitait lui aussi en Californie, qu’il s’est lancé dans la pratique et les études approfondies de nos rythmes traditionnels. “En 1992, j’ai rencontré Jean Raymond. j’ai passé trois mois

à apprendre à jouer aux tambours vaudou. Il m’a pemis de visiter les lakous les plus importants d’Haïti: soukri, souvenans, badjo pour ne citer que ceux la. Aujourd’hui, je me considere comme un enfant adoptif d’Haïti. “ J’y vais régulièrement ” a déclaré l'ancien percussionniste vedette du groupe Mozayik, basée à New York, très appreciée par le secteur americain.

Marié, père d’un enfant , il se dit impressionné par les percussionnistes Johanni Hidalgo, le cubain feu Mongo Santamaria, Angie Hay, Mediyas Paroly, le feu Azor, Francois Sergo Décius, Samba Zao et Jean Raymond Giglio. Selon lui, jouer cet instrument nègre, cet instrument sacré lui permet de rester en contact avec les forces naturelles, les forces spirituelles. “ J’apprends chaque jour dans le but de me perfectionner ” a t-il avoué.

Il a déjà partagé la scène avec de nombreux artistes et groupes Haïtiens et étrangers en l’occurence Emeline Michel, Azor, Mozayik, Sting, Jefte Guillaume, Erol Josue , Wyclef Jean.


( English Version)


When Markus Shwartz Embraces Haitian Culture

One would compare an outsider to a Haitian-born artist, as our richly diverse music binds our manners and customs. Such is the case of the American percussionist Markus Schwartz of Danish origin, who launched his second album entitled, Tanbou nan lakou Brooklyn (“ Haitian Drums In the Brooklyn Yard”). This album—produced by the percussionist himself - brings together a variety of songs and folkloric rhythms with jazz influences, Latin, rock and roll and hip-hop. The album is enhanced by the participation of singers Erol Josué, James Germain, Eddy François, the bass player Jean Daniel "Dadi" Beaubrun, Uganna Ogegwo, jazz trumpeter Jean Caze, and rounded off with saxophonists Jowee Omicil, Jeff Bellard and Jacques Schwarz-Bart.

Author of two CDs: Simido and Tanbou nan lakou Brooklyn, percussionist Markus was born in 1965 in Copenhagen, Demark. At the age of two, his parents emigrated to Boston, Massachusetts. He spent a good deal of time there, then definitively established himself on the West Coast (San Francisco, California). After having earned his degree in communications, Markus became passionately interested in world percussion music, including Haitian.

He was particularly impressed and influenced by percussionists Johanni Hidalgo, the late Cuban Mongo Santamaria, Angie Hay, Mediyas Paroly , Azor , Francois Sergo Decius , Samba Zao and Jean Raymond Giglio. While in California, Markus met up with Jean Raymond Giglio of the Foula group and embarked on practical and comprehensive studies of our traditional rhythms.

He says that, "In 1992, I met Jean Raymond. I spent three months to learn to play voodoo drums. Today, I consider myself an adopted child from Haiti. I go regularly.”

He has also visited the most important lakous of Haiti: soukri, souvenans, and badjo to name a few. Today Markus, the former star percussionist of Mozayik group, based in New York and much appreciated by the US industry.

According to Markus, playing percussion related to black people allows him to stay in touch with natural and spiritual forces. Married and father of a child, he says that, "I learn every day in order to improve myself.”

Markus has already shared the stage with many Haitian artists, signifying his dedication and artistry; among them Emeline Michel , Azor , Mozayik , Sting, Jefte Guillaume, Erol Josue and Wyclef Jean .


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